Que retenir du G500? Un aperçu du futur du management


Communauté, crise et management: le retour d’Hervé Sérieyx

Fort de son expérience de décideur et de conférencier de renom, ayant été à la barre de plusieurs entreprises, Hervé Sérieyx a participé pour une deuxième année au G500 à l’automne dernier. Dans son article « Québec, Covid et management », il est revenu sur ce sommet virtuel et sur la gestion de la crise sanitaire au Québec. En voici les grandes lignes.

Prise de décisions et pandémie: comment surmonter les craintes et l’incertitude?

Avec son édition de 2020, « Décider avec audace, courage et justesse », le G500 voulait surtout répondre au climat généralisé d’ambiguïté décisionnelle selon M. Sérieyx. Cet événement a permis de réfléchir aux réalités des entrepreneurs pour enrichir leurs boîtes à outils de management et les aider à naviguer dans le brouillard.

De nombreux enjeux relatifs à la crise y ont été abordés: la gestion de «ressources humaines chez lesquelles prévalent la peur du proche avenir», la prise en compte de tous les acteurs d’un milieu, l’atmosphère de «défiance» vis-à-vis des chefs en général, la collaboration, et bien plus.

Dans son article, M. Sérieyx reconnaît la contribution du Groupement des chefs d’entreprise et du G500 à la réflexion sur le présent et l’avenir du management avec ses sept webinaires, qualifiés de «mine de créativité pragmatique». Il souligne la valeur des témoignages, la richesse des exemples et la pertinence des solutions concrètes apportées lors du sommet. Il note également l’importance accordée par les dirigeants à leurs communautés et leur impression de responsabilité envers elles.

L’expert en management croit que les conférences ont permis d’esquisser des réponses à la problématique de la gestion de ressources humaines dans un climat de craintes et de défiance, doublée d’un ébranlement des points de repère collectifs. En mettant de l’avant «un management horizontal, délibératif et différencié, tirant son efficacité de la capacité des managers à écouter, à tenir compte des peurs et des soucis de chacun, à susciter les échanges et à inciter les collaborateurs à innover».

Sérieyx termine son billet sur l’importance de la résilience et salue les initiatives comme le G500, qui contribuent à construire la nouvelle normalité du travail et à mettre sur pied des dynamiques économiques et sociales innovatrices.